Université de Koudougou, les élèves stagiaires de l’école normale supérieure dans les rues
Les élèves stagiaires de l’Ecole normale supérieure de l’université de Koudougou (ENS/UK) sont déterminés à se faire entendre. Après le sti-in de lundi 1er décembre 2014 devant la présidence de l’université, ils sont descendus dans les rues le jeudi 04 décembre 2014 pour aller remettre leurs doléances au gouverneur de la région du Centre-Ouest.
Les stagiaires sont sortis nombreux pour se faire entendre
Selon les stagiaires, la direction de l’université veut déduire les 13 jours de cours non faits de leur présalaire. Chose que ces derniers ne veulent pas car selon eux, dans d’autres écoles de formation professionnelles cette règle de trois n’a pas été appliquée. À cela, s’ajoute des problèmes liés à leur formation. Après plusieurs rencontres, stagiaires et administration se sont quittés dos à dos sans aucun accord. Ainsi pour se faire entendre, les contestataires ont fait un sit_in le lundi 1er décembre. ‘’Comme la présidence de l’université ne veut as nous écouter, nous avons estimé qu’il fallait passer à une autre étape de lutte en organisant cette marche. Ainsi, nous voulons nous faire entendre par les autorités de la région car le temps presse et nos conditions de vie et de travail se détériorent de jour en jour’’ a justifié Bassirou Koné délégué adjoint. Les manifestants ont donc marché jusqu’au haut-commissariat du Boulkiemdé où les attendait le secrétaire général de la région Abdoulaye Ouédraogo qui avait à ses côtés le haut-commissaire Damien Gampiné et des responsables des forces de l’ordre.
Abdoulaye Ouédraogo a rejoint les mécontents sur la voix publique pour prendre leur document
Après des tractations, les autorités ont accepté rejoindre les manifestants dans la rue prendre leur déclaration. Dans ladite déclaration, les stagiaires reprochent à leur administration de l’UK ‘’son discours fait d’arguments aussi invariables, durant les précédentes rencontres, qu’infondés à grand renfort de menaces ouvertes qui ne saurait être tolérées’’. ‘’C’est donc à notre corps défendant que nous avons été obligés de quitter les salles de cours depuis le 1er décembre. Et, si une réponse urgente et adéquate n’est pas trouvée dans les brefs délais, le pire reste à craindre à l’ENS dans les jours à venir’’ affirment les dépités. Abdoulaye Ouédraogo a promis transmettre leur message et leur carnet de doléances à qui de droit qui leur répondra dans les prochains jours. De son côté, l’université affirme qu'elle se base sur les règles financières en matière et qu’il n’y a pas de règle de trois mais parle d’une question de prorata.
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