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Crise à l’Université de Koudougou Quand l’ANEB répond au président Gérard Segda

Après la conférence de presse que la présidence de l’Université de Koudougou a donnée le mardi 14 août dernier, la corporation de l’ANEB  de l’UFR/LSH a répondu aussi par une conférence de presse qu’elle a animée dans la soirée du jeudi  23 août 2012. En clair, les étudiants maintiennent leurs revendications même s’ils ont accepté reprendre les cours. A cette rencontre, le bureau exécutif de l’ANEB a prévenu qu’il prendra les choses en mains si l’administration s’entêtait à ne pas écouter les préoccupations de leurs camarades.

 les animateurs de la conférence de presse avec au milieu Koularé Pagabelem.le délégué ANEB de l’UFR/LSH de Koudougou

 

 

Les problèmes  qui ont engendré cette situation de crise entre les étudiants de  l’Unité de Formation et de Recherche (UFR)  en Sciences et Lettres Humaines (LHS) et l’administration de l’université demeurent. Du coté de l’administration, on estime que des concessions ont été faites sur l’emploi du temps donnant deux semaines de vacances après la cession de rattrapage. Et que les étudiants ne doivent pas contester les emplois de temps, les programmations d’examen... Quant aux étudiants, ils soutiennent que leurs préoccupations sont fondées. Ils maintiennent leurs revendications qui sont l’arrêt des tentatives de chevauchement des semestres dans les promotions de premières années, la révision du calendrier anarchique et l’arrêt des programmations anarchiques. Des vacances d’au moins un mois et la suppression des mesures jugées anti-étudiants consacrées par  l’arrêté du CFVU du 12 juillet dernier sont également énumérés dans leurs revendications. Les étudiants dénoncent quelques articles dudit décret et remettent en cause son mode d’adoption. Selon  Koularé Pagabelem, délégué ANEB de l’UFR/LSH, les membres du CFVU devraient avoir le document une semaine à l’avance mais c’est le jour même dans la salle qu’ils l’ont eu.

les journalistes et des étudiants pendant la conférence de presse

 

A propos de la volonté de la présidence de rattraper le retard accumulé en supprimant les vacances,  les conférenciers demandent à la direction de s’attaquer aux causes de cette situation. Selon eux, le retard est  structurel et les solutions conjoncturelles n’y changeront rien à l’avenir. ‘’ Par le passé, des étudiants se sont donnés en six mois pour finir l’année mais ils ont mis cinq mois pour reprendre à cause du manque de  professeurs, de salles et de matériel didactique. D’autres ont fait de plus, des semaines sans avoir cours pour défaut d’éclairage dans les salles. Actuellement nous avons des salles en mauvais état. A cela, il faut ajouter le blocage des copies et des notes par des enseignants pour réclamer leur paie’’ a égrené Koularé Pagabelem. ‘’Comment peut-on parler de rattrapage de retard alors que la présidence veut fermer l’université pendant le mois de décembre pour nous empêcher de participer aux festivités du 11 décembre prochain à Koudougou comme si nous ne sommes pas des citoyens de ce pays’’ se sont indignés les conférenciers. Le comité exécutif de l’ANEB a menacé de prendre les choses en mains si l’administration refuse d’écouter leurs camarades de l’UFR/LSH. Les étudiants appellent le président Gérard Segda et son équipe à prendre en compte leurs préoccupations car, selon eux, ça y va de l’intérêt de tous.

 



31/08/2012
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