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des journalistes ménacés à koudougou

Des journalistes menacés à Koudougou

Depuis la suspension du maire de Koudougou Seydou Zagré, des journalistes de Koudougou  reçoivent des coups de fils anonymes. Ces journalistes sont ceux qui ont enquêté ou traité l’information sur le verger litigieux du vieux Wendyam. On se rappelle que Seydou Zagré avait fait parceller le verger logé dans une réserve administrative avec l’accord du conseil de ministre à usage d’habitation. Mais, au lieu d’attribuer  ces parcelles à sa population comme il l’a précisé dans sa demande de déclassement adressée au conseil de ministre, l’ex maire a alloué ces parcelles à des dignitaires du régime (ancien premier ministre, petit frère du chef de l’état, président de l’assemblée nationale…). La presse locale et nationale est souvent revenue sur les faits avant et après la suspension de Seydou Koudougou Zagré. Aujourd’hui des personnes se trompent de cible et s’empennent  aux journalistes qui n’ont que relater des faits et dire la vérité. Ces prétendus proches ou admirateurs du maire suspendu oublient toujours de se poser la question suivante : est ce que les faits sont avérés? Aussi doivent-ils savoir qu’un journaliste n’est là pour plaire à personne mais de faire son travail qui est de sensibiliser d’éduquer, de dénoncer, de critiquer, de proposer et d’informer. Si la presse n’avait pas évoqué cette affaire c’est sûr que le vieux wendyam allait être spolié et l’acte resterait impuni comme bien d’autres dans notre pays. Aujourd’hui le gouvernement a annulé l’autorisation de déclassement de la réserve administrative et promis de dédommager le vieux. A Koudougou il existe des journalistes indépendants malgré leur  condition difficile de travail. Et je reste convaincu que ces menaces n’entameront  en rien leur vocation, qu’on arrête ces intimidations et ces préjugés  à l’endroit des communicateurs qui n’ont pas demandé à Seydou Zagré de poser les actes pour lesquels il est  suspendu et qui n’ont pas non plus pris cet arrêté de suspension . Il est courant dans notre ville de voir des hommes de média indexés comme étant à la solde de tel ou tel parti politique tout simplement parce qu’ils font leur boulot. Disons que ces personnes de la cité du cavalier rouge ont du mal à comprendre que des journalismes restent indépendants

 

 

 

sabouna ouédraogo tel 0022670245722



25/10/2011
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