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Insécurité au Burkina Faso L’UNDD analyse la situation

L’Union Nationale pour la Démocratie et le Développement (UNDD) a organisé le 29 juillet, à Koudougou une conférence sur la conjoncture sécuritaire nationale des évènements de 2011 (causes, conséquences et enseignement). La conférence s’est déroulée au siège du Comité de Sages, dans une salle archi pleine. Elle a été animée par Jean Pierre Bayala colonel à la retraite, expert onusien et l’un des pères fondateurs de la justice militaire de notre pays.

 le colonel Jean Pierre Bayala (micro)

 

Marcelin Yaméogo, conseiller spécial du bureau national, a rappelé l’importance d’un tel sujet. Il a affirmé que son parti politique avait lancé la sonnette d’alarme avant les évènements estimant que si l’on avait écouté l’UNDD cela n’allait pas arriver à notre pays. L’ancien maire de Koudougou a justifié la participation du parti d’Hermann Yaméogo aux travaux du CCRP. ‘’La sécurité est la situation dans laquelle se trouve un objet, un être vivant sans être en danger. C’est la liberté d’aller et venir sans danger’’, est-ce aujourd’hui ces choses sont-elles possibles dans ce monde tourmenté? S’est interrogé le conférencier, Jean Pierre Bayala. Revenant au cas spécifique du Burkina Faso, le colonel affirme qu’une réforme des systèmes de sécurité est plus que nécessaire. Il a cité en exemple, la création d’un service des plaintes des populations et le contrôle des activités des forces de défenses et de sécurité par les députés, à travers l’exécution de leur budget, comme cela se fait dans certains pays. ‘’L’insécurité est un vase communicant’,’ soutient l’expert onusien.

les participants écoutant le conférencier

 

Pour lui, l’une des solutions pour lutter contre l’insécurité est l’augmentation du nombre de policiers et de gendarmes afin d’atteindre le ratio sécuritaire qui est d’un policier pour 300 à 400 personnes. Le nôtre étant d’un policier pour 2230 habitants. Il pense qu’il faut inverser également la tendance judicaire dans notre pays qui est d’un magistrat pour cent mille habitants.

Aux dires de Jean Pierre Bayalai, les menaces dans notre pays restent la grande corruption, la prolifération des armes légères, l’auto- défense, la croissance démographique et l’urbanisation galopante. Pour faire face à ces défis, il faut une volonté politique, des reformes profondes, renforcer la démocratie et l’Etat de droit ainsi que la bonne gouvernance. M. Bayala a également indexé la menace que constitue l’entrée des islamistes au Burkina Faso.



17/08/2012
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